Temps de lecture : 2 minutes C’est en 2010, que l’organisation internationale de normalisation publiait l’ISO 26 000 ; c’est à dire le référentiel destiné aux entreprises et aux organisations qui s’engagent à fonctionner de manière « sociétalement » responsable. Depuis cette première publication que s’est-il passé ? Quel impact la demarche RSE a-t-elle eu sur le management de la qualité ? Itérative vous éclaire sur cette évolution réglementaire importante.
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– 2010 : publication l’ISO 26 000 et de ses directives en termes de responsabilité sociétale.
– Octobre 2015, la même organisation internationale de normalisation publie l’ISO 9001. Il s’agit là d’une énième version de ce référentiel qualité après celles de 1987, 1994, 2000 et 2008. D’aucuns ont jugé assez sévèrement les apports de ce nouveau référentiel, les qualifiant de minimes. Notre point de vue est tout autre, car de fait, ce référentiel, au-delà du simple respect des exigences, et donc de la quête de conformité, positionne clairement les organisations sur deux concepts clés à savoir : la pertinence (ce qui a du sens) et l’efficacité (l’atteinte des objectifs).
De plus, cette version intègre d’autres apports, avec notamment la réalisation d’un diagnostic (analyse des enjeux internes / externes) ainsi que l’analyse des besoins et attentes des parties intéressées pertinentes, ce dernier concept nous arrivant directement de la RSE.
L’iso 9000 définit une partie intéressée comme toute « entité » (personnes physiques, morales, organisations, …) qui a un pouvoir d’influence sur notre entreprise ou qui est influencé par notre entreprise. On notera que dans bien des cas ces influences sont croisées ! On débouche alors sur un « partenariat ». Plus globalement, cette approche permet à l’entreprise d’être totalement « connectée » à son environnement, et donc de mieux le maitriser. Ce qui est gage, pour ne pas dire une assurance de pérennité…
Plusieurs outils permettent de connaître les besoins (ce qui est demandé) et les attentes (ce qui est attendu mais pas nécessairement formulé) de ces parties intéressées. Pour les collaborateurs, par exemple, les entreprises organisent des entretiens individuels, des enquêtes… Certaines entreprises utilisent l’outil PESTEL (schéma ci-après), qui effectivement permet d’avoir une véritable prise de recul pour analyser l’entreprise et son marché.
En conclusion, rien n’est immuable et les temps changent, le management de la qualité aussi, avec à la clé de nouveaux leviers de performance pour l’entreprise ! La demarche RSE doit être vécue comme une opportunité, porteuse de sens et d’avenir et non comme une nième contrainte législative.
« L’amélioration n’est pas un acte, mais une habitude » Aristote. Dans un univers de plus en plus concurrentiel, l’amélioration continue est un [...]